« Haut perchés », le nouveau huis clos étouffant et camp de Ducastel et Martineau

« Haut perchés », le nouveau huis clos étouffant et camp de Ducastel et Martineau

Be first to like this.

Quatre hommes et une femme sont réunis dans un appartement parisien du XIXème arrondissement avec vue sur la Tour Eiffel. Tous ont été victimes d’un même homme, un pervers narcissique. Ce dernier est séquestré dans une chambre de l’appartement. Chacun à leur tour, les cinq protagonistes vont lui rendre visite pour régler leurs comptes. Pendant ce temps, les autres dînent et discutent. Le pervers, lui, ne sera jamais montré à l’écran.

Voilà le pitch de ce nouveau film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, à qui l’on doit également Jeanne et le garçon formidable, Drôle de Félix, Crustacés et coquillages, Théo et Hugo dans le même bateau.

Il fallait des dialogues et des comédiens solides pour réussir à tenir les spectateurs en haleine tout au long de ce huis clos. Carton plein des deux côtés. Filmés en permanence avec divers filtrés colorés, les personnages explorent un à un les mécanismes de domination, de soumission, de manipulation. Parfois, des tensions surgissent, parfois ils flirtent. Comme souvent chez Ducastel et Martineau, on oscille constamment entre comédie et drame, avec toujours une petite touche de camp. La vie, quoi.

Côté casting, on retrouve avec plaisir le couple de Théo & Hugo, François Nambot et Geoffrey Couët (vu récemment dans Les crevettes pailletées), mais aussi Simon Frenay, Manika Auxire (dont le rôle était au départ prévu pour un homme) et Lawrence Valin.  Leur belle alchimie n’est pas la moindre des réussites du film.

Au final, on ne peut que saluer la réussite de Haut perchés.  Long-métrage après long-métrage, les deux réalisateurs et scénaristes construisent une oeuvre diablement intéressante, qui parvient chaque fois à surprendre. On en redemande.

Voir la bande-annonce de Haut Perchés:

Haut perchés, de Jacques Ducastel et Olivier Martineau. En salles à partir du 21 août. 

Photo: Epicentre

Related Stories

Découvrez le clip de "A tout jamais", de Mylène Farmer
Top 10 : Les meilleures chansons de Rufus Wainwright
Disparition: Angela Lansbury, d'Hollywood à "La Belle et la bête", en passant par Broadway et "Arabesque"
Top 10: les meilleures chansons de Mylène Farmer
Quantcast